Quelles cochonnes, ces nonnes / Naughty Nuns (bilingual post ;)
Because of Lady Gaga's videoclip Alejandro, Slate.com and Slate.fr recap nun misbehavior in the movies :)
Le walrus,  c'était Paul. Lady Gaga, elle, est une prêtresse pornographique. Dans  le clip licencieux de sa chanson Alejandro, Lady  Gaga (assistée du réalisateur  Steven Klein et d'un paquet d'éphèbes glabrissimes)  explore quelques comportements fétichistes que je n'aurais jamais songé à  tenter par moi-même. Les plus interessants sont ceux où la star  apparaît revêtue d'habits de nonne plutôt inhabituels. Elle dégouline de  robes en latex, ouvre grand la bouche pour avaler les perles de son  chapelet et patin-couffin —en gros, une farce coquine destinée à faire  enrager la Catholic League.
The walrus was Paul, and Lady Gaga is the pornographic priestess. In the  racy video supporting "Alejandro," Gaga (assisted by director Steven Klein and a mess of smooth beefcake)  explores a number of fetish behaviors, many of which I had never before  even begun to think about trying. The most interesting of these concern  the star's appearances in a few unusual nun costumes. She drips with  latex robes, opens her throat to swallow rosary beads, that sort of  thing—all in all basically prank-calling the Catholic League.  
Si l'on veut aller par là, on peut trouver bien pire que ce divin  petit blasphème. Lors d'une précédente  incursion à Gagaland, j'ai tenté de souligner l'importance  du fait que Lady Gaga ait été «formée pour son métier d'artiste du  spectacle sur des scènes de strip-tease...mais également au Couvent du Sacré-Cœur».  C'est une catholique qui a mal tourné, mais c'était également une bonne  élève. En l'honneur de sa dernière mini-épopée pop-art en date —et en  remerciant au passage les auteurs du guide  de référence TV Tropes et de l'essai «Convent  Erotica»— j'ai composé pour vous une petite chronologie.
Voici donc les 10 meilleures occurrences de nonnes délurées de notre  civilisation:
If you're gonna go that way, you could  do much worse than this divine  piece of blasphemy. In an earlier foray into Gagalogy, I attempted to  stress the significance of Gaga's having "trained for her career in  performance art on the burlesque stage … but also at the Convent of the Sacred  Heart." She is a Catholic girl gone bad, but she was also a fine  pupil. In honor of her latest pop-art mini-epic—and taking care to thank  the authors of the reference guide TV Tropes and the critical  essay "Convent Erotica"—I have composed a timeline. 
Herewith,  the top 10 naughty-nun moments in recorded civilization:
La première lettre d'Héloïse à Abélard (vers 1133).  Lui était «le  philosophe et théologien le plus éminent de son époque.»  Elle, c'était l'ado  sexy la plus érudite qu'on ait jamais vue. Ils se  rencontrèrent dans un genre de club littéraire. Lorsqu'il lui colla un  polichinelle dans le tiroir, l'oncle de la belle devint furax.  Châtré, Abélard se fit moine, et Héloïse prit le voile. Abbesse de  l'oratoire du Paraclet, elle entreprit une correspondance qu'il vaudra  la peine de plagier le 14 février prochain: «J'en prends Dieu à témoin:  Auguste même, le maître du monde, eût‑il daigné demander ma main et  m'assurer à jamais l'empire de l'univers, j'aurais trouvé plus doux et  plus noble de conserver le nom de putain auprès de toi que de prendre  celui d'impératrice avec lui».
Héloïse's  first letter to Abelard (ca. 1133). He was "the  most pre-eminent philosopher and theologian of his time." She was the most scholarly teen hottie who ever lived. They  more or less met at a book club. When he knocked her up, her uncle was pissed.  Castrated, Abelard became a monk, and Héloïse took the habit. While  serving as Abbess of the Oratory of the Paraclete, she drafted  correspondence well worth plagiarizing next Feb. 14: "God is my witness  that if Augustus, Emperor of the whole world, thought fit to honor me  with marriage and conferred all the earth on me to possess forever, it  would be dearer and more honorable to me to be called not his Empress  but your whore." 
Le  Décaméron (1353). Des cent récits  présentés par Boccace —des histoires racontées par des personnages en  vacances à la campagne pour échapper à Florence dévastée par la peste—  deux évoquent des fiancées de Jésus. Dans la meilleure d'entre elles, un  jeune homme bien bâti se fait passer pour sourd, muet et stupide pour  être engagé comme homme à tout faire dans un couvent —car il semble ne  pas représenter de menace pour la chasteté de ces demoiselles. Ca  commence à chauffer quand deux nonnes, travaillant en tandem, décident  de tirer parti de cette commodité pour essayer cette histoire de sexe  dont elles avait entendu parler: «Pour quoi, avant qu'elles s'en  allassent, elles voulurent éprouver chacune plus d'une fois comment le  muet savait chevaucher. Et depuis, causant souvent entre elles, elles  disaient que c'était bien la plus douce chose dont elles eussent entendu  parler.»
The Decameron (1353).  Of the 100 stories Boccaccio presents here—tales told by characters  sharing a country vacation away from plague-ridden Florence—two focus on  brides of Jesus. In the better of these, a strapping lad makes himself  acceptable for a handyman job at a convent by pretending to be deaf,  mute, and dense—surely no threat to chastity. Things get going when two  nuns, working in tag team, take advantage of his convenience to try out  this sex thing they'd heard rumors about: "Before the time came for them  to leave, they had each made repeated trials of the dumb fellow's  riding ability, and later on, when they were busily swapping tales about  it all, they agreed that it was every bit as pleasant an experience as  they had been led to believe, indeed more so." 
La  Religieuse (1796). Le Guardian applaudit  le roman épistolaire de Denis Diderot, qui rapporte  l'histoire d'une «jeune femme forcée par ses parents à entrer au  couvent. Suzanne essaie de se conduire en bonne chrétienne mais elle est  torturée par ses camarades et se retrouve à la merci d'une mère  supérieure sexuellement prédatrice. Impasse!» Comme on le voit, Jacques  Rivette fit scandale en l'adaptant  à l'écran en 1966.
La Religieuse (1796).  The Guardian is very high on Denis Diderot's epistolary novel,  known on these shores as The Nun, the account of "a young woman  forced into a convent by her parents. Suzanne tries to be a good  Christian, but is tortured by her fellow nuns and finds herself the  object of attention for a sexually predatory mother superior. No way  out!" As reported below, Jacques Rivette instigated un scandale  with his 1966 screen adaptation.
Les  épouvantables révélations de Maria Monk, telles qu'elles sont  présentées dans un récit de ses souffrances endurées lors d'un séjour de  cinq années comme novice et de deux ans comme nonne noire au couvent de  l'Hôtel Dieu de Montréal (1836). Une  fausse autobiographie. En voici une  belle et savante analyse: «Les épouvantables  révélations s'inspirent de toutes les craintes populaires et des  incompréhensions du catholicisme prévalant à l'époque. Rédigé dans le  style d'un roman gothique, ce récit parle de sexe et de violence sans  sombrer dans la pornographie». Maria Monk prétendait s'être échappée de  l'Hôtel-Dieu de Montréal, où elle aurait subi des outrages, notamment de  la part de trois prêtres pendant une orgie. Il semblerait en fait que  l'auteur habitait alors un Couvent de la Madeleine pour filles perdues.
The Awful Disclosures of Maria Monk, as Exhibited in a  Narrative of Her Sufferings During a Residence of Five Years as a Novice  and Two Years as a Black Nun, in the Hotel Dieu Nunnery in Montreal  (1836). A hoax memoir. Here's a fine piece of scholarship: "The Awful  Disclosures draws on every popular fear and misunderstanding of  Catholicism prevalent at the time. Written in the style of a gothic  novel, it features sex and violence without lapsing into pornography."  Maria Monk alleged that she had escaped from the Hôtel-Dieu of Montreal,  where she endured indignities including taking on three priests in an  orgy. Evidence suggests that the author was actually then making her  home at a Magdalen Asylum for Wayward Girls. 
Religieuse Italienne Fumant la Cigarette  (1944). Une  vilaine habitude. Cette huile figure parmi les plus  réussies de Clovis Trouille, artiste adopté par André Breton et son  cercle mais totalement parti dans sa bulle, et qui représentait parfois  des nonnes coquines surréalistes assez soft. Regardez bien l'attention  que Trouille porte aux paires ici-les jambes osées, les croix austères,  les glands suspendus, les volutes de fumées évoquant l'encens...
Religieuse Italienne Fumant la Cigarette  (1944). Nasty habit. This oil painting ranks among  the most successful created by Clovis Trouille, an artist adopted by  André Breton and his circle but totally off on his own trip, which  occasionally involved soft Surrealist nunsmut. Pay attention to the  attention Trouille pays to pairs here—ripe legs, stern crosses, pensile  tassels, smoke trails like fuming incense …
Le  narcisse noir (1947). Des sœurs  anglicanes dans l'Himalaya. «Elles ont renoncé au monde des hommes mais  ont découvert que le monde ne se laisserait pas rejeter.». Kathleen  Byron joue le rôle de la bombe sous les traits de sœur Ruth.  Éthérée, Ruth arbore une pâleur poudrée névrosée qui fait exploser une  bouche écarlate.
Black Narcissus (1947).  Anglicans in the Himalayas. "They renounced the world of men but found  that the world was not to be denied." Kathleen Byron is the bomb as Sister  Ruth. Dizzy in the thin air, Ruth wears a powdery neurotic pallor  setting off a mouth coated crimson.
Les  diables (1971). Ce premier triomphe  du mouvement de  nonnesploitation —on craint que Tarantino ne décide  de rendre hommage au genre en réalisant un film long comme Autant en  emporte le vent— est une épopée médiévale dirigée par Ken Russell (Love,  Tommy)  et adaptée d'un roman d'Aldous Huxley. Vanessa Redgrave, Oliver Reed,  et une utilisation enthousiaste d'un crucifix comme d'un jouet  masturbatoire. La bande annonce:
The Devils (1971).  This early triumph of the  nunsploitation movement—one fears that Tarantino may someday create a  Gone With the Wind-length homage to the genre—is a medieval  epic directed by Ken Russell (Women in Love, Tommy) from an Aldous Huxley novel. Vanessa  Redgrave, Oliver Reed, enthusiastic use of a crucifix as an autoerotic  device. The trailer: 
Entre  Tinieblas (1983). [Dans les  ténèbres], ce film d'Almodóvar raconte l'histoire  d'une chanteuse de discothèque qui fuit la police après la mort par  overdose d'héroïne de son petit ami. Elle se réfugie dans un couvent, où  les vrais ennuis commencent. Ne manquez pas la joueuse de bongo à la  fin de la bande annonce.
Entre Tinieblas (1983). Released in America as Dark Habits, this Almodóvar joint concerns a nightclub singer fleeing the cops after her boyfriend ODs on heroin. She tries to lie low at a convent, which is where the real problems start. Keep an eye out for the bongo player at the end of the trailer.
Warrior  Nun Areala (1994). Nous savons de source  sûre que la nonnesploitation  marche très fort au Japon. Wikipedia cite la Japanese  Cinema Encyclopedia: «Bien que le christianisme n'eût  jamais été une religion dominante au Japon, le Japon est entré en  contact avec des missionnaires chrétiens. Parce qu'ils prenaient pour  sujet une religion minoritaire, il a été dit que ces "films de nonnes  catholiques d'une perversité choquante et horriblement blasphématoires"  sont une manière de "faire un pied de nez à la religion organisée sans  attaquer les croyances plus sacrés de la société dans son ensemble" ».  Areala, aussi connue sous le nom de sœur Shannon Masters, lutte contre le mal et a des cuisses en béton armé.
Warrior Nun Areala (1994). We have it on  good word that nunsploitaiton is huge in Japan. Wikipedia quotes  the Japanese Cinema Encyclopedia: "Though  Christianity was never a dominant religion in Japan, Japan did encounter  Christian missionaries. By taking a minority religion as their subject,  it has been suggested that these 'shockingly perverse and wildly  blasphemous' Catholic nun films are 'a way of thumbing one's nose at  organized religion without attacking the more sacred beliefs of the  general society.' " Areala, aka Sister Shannon Masters, fights evil, has strong thighs.
S'habiller en cochonne au prochain Halloween (2010).  Plus que 143 jours pour acheter le costume. Évidemment, il y a tout un  tas de moyens de s'habiller en allumeuse pour Halloween —vilaine  infirmière, chatte sexy, SDF dévergondée— mais faire la traînée dans une  mini-robe noire à 30 dollars avec guimpe assortie est un peu plus  piquant: on sera sans doute déjà le 1er novembre, le jour de  la Toussaint, quand celle qui la portera s'écroulera pleine de vodka  aromatisée pour faire des avances aux plantes vertes. Vous en trouverez  chez Ricky's  ou Amazon, où cette  petite robe, ensorceleuse et écolière à la fois, est  souvent en stock. La publicité s'exclame: «Sûrement pas le genre de  nonne qui vous faisait l'école! Assortissez la nonne sexy à l'un de nos  costumes de prêtre pour former le couple idéal. Bas non inclus». 
Dressing like a tramp next Halloween (2010). Only 143  shopping days left. Of course, there are all sorts of ways to dress like  a tramp at Halloween—naughty nurses, sexy kittens, slutty hobos—but  tramping around in a $30 black minidress with matching wimple has a  special piquancy: It will probably actually be Nov. 1, All Saints' Day,  when the wearer is falling down full of flavored vodka and making passes  at houseplants. Go to Ricky's  or else try Amazon, where this little number, witchy and schoolgirlish in  equal measure, is often in stock. The ad copy: "This is definitely not  the nun you remember from school! Pair Sexy Nun with one of our Priest  costumes for a great couples presentation. Stockings not included." 

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